FANTÔMES Z' ET AUTRES ROMANS...

-- ATTENTION – ATTENTION – ATTENTION --

Ceci est un scoop, j’ai réussi à mettre la main – de haute lutte – sur la lettre de G.W Bush à Saddam Hussein qui a, comme chacun sait, mis le feu aux poudres et déclenché une guerre impitoyable et sans merci !

    Je vous la livre ici dans sa version intégrale et je vous garantis personnellement que le texte n’en a pas été retouché ! Seuls les noms ont été modifiés afin de préserver les survivants.

    Donc, toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait parfaitement adaptée aux circonstances.

De votre envoyé spécial :                            

Veri  Tablement,

Journaliste principal (et unique) accrédité à l’hebdomadaire bien connu :

 « Le Lance Godasse »

Ardent défenseur des veufs et orphelines.

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La Maison Blanche (repeinte en vert depuis)

Aujourd’hui, (ou hier…?),

Monsieur,

Je me vois contraint par des événements graves sinon récents de vous envoyer par voie des airs ce courrier dont vous admettrez sans nul doute la juste et absolue nécessité. 

   Résumons : il y a maintenant huit ans, quatre mois, seize jours, vingt deux heures et trente et une minutes minutes environ, vous avez OSÉ laisser un de vos animaux -- il s’agirait semble t-il, d’un matou -- castré, en plus ! -- franchir la limite Nord-Nord-Ouest de ma propriété de plus de quinze centimètres -- au bas mot ! -- détruisant ainsi et à tout jamais la fragile harmonie du gazon que ma femme taille amoureusement et hebdomadairement aux ciseaux à broder.

    Le fait qu’aucun mur d’enceinte ne soit érigé à ladite limite ne diminue en rien la gravité de cette situation pour le moins préoccupante -- pour ne pas dire hautement désagréable ! --  je me vois donc dans L’OBLIGATION de prendre contre vous toutes les mesures nécessaires pour faire valoir mon bon droit !  Je dois également vous faire remarquer que quelque soit les soins prodigués de façon constante et attentive aux treize brins d’herbe les plus proches de la démarcation violée, ceux-ci n’ont jamais retrouvé ni leur aspect d’antan ni leur entrain habituel !

    Les conséquences de ce terrible et insoutenable ravage ont amené ma tendre épouse à me fermer de façon quasi permanente -- pour ne pas dire définitive ! -- la porte de ses appartements, empêchant de ce fait certain acte permettant d’assurer la pérennité de mon nom… ce qui, vous n’en disconviendrez pas, gêne par là même -- met un frein pour mieux dire --  à l’économie de notre bien aimée Mère Patrie.  Pourquoi, me direz-vous ?  Eh bien !  Faites donc chauffer vos méninges, que diable !  Mais tout simplement en ôtant une paire de bras génératrice d’efforts donc… d’argent !  Ceci est, vous le comprendrez aisément, très dangereux pour notre pays durement touché par les difficultés reliées au manque de main-d’œuvre, infligeant de ce fait une perte incommensurable en fait de créativité, de richesse et donc mettant en danger la force vive de notre nation en cas d’attaque belligérante.  Imaginez un peu ce que peut représenter l’absence d’une paire de bras lorsque deux armées s’entrechoquent !

    Conséquemment, Monsieur, je vous réclame donc dédommagement immédiat ou combat en duel -- armé ! -- dans un délai maximum de trois années à compter de cette minute.

    Dans l’attente impatiente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations les plus étroites.

     Georges W. Bush,  Président des États Démunis

                                                                z’et autres contrées inconnues